Une nouvelle étude de TOM Medications révèle que plus du tiers des personnes atteintes d’une maladie chronique suivent inutilement un double traitement.
Les interactions médicamenteuses sont également très répandues. Les interactions médicamenteuses et doubles traitements réduisent les chances de réussite du traitement et entraînent des pathologies secondaires. La première étude de terrain en Suisse menée par TOM Medications révèle à quel point ils sont répandus. Il est fortement recommandé aux personnes atteintes d’une maladie chronique de contrôler régulièrement leur traitement et de l’adapter si nécessaire.
(Wermatswil/Zurich) On sait depuis longtemps que les erreurs ou omissions de prise de médicaments sont fréquentes chez les personnes atteintes de maladies chroniques – c’est précisément la raison pour laquelle TOM Medications a développé une application qui aide les patients à bien prendre leurs médicaments. Avec une étude 1)*, TOM se penche désormais sur le deuxième gros problème de ce type de malades : les interactions médicamenteuses et doubles traitements.
Cette étude repose sur 100 Medi-Checks d’utilisatrices et utilisateurs de TOM, réalisés en collaboration avec la pharmacie TopPharm de Witikon et entièrement anonymes. « Les résultats confirment ce que nous supposions depuis longtemps », indique Sven Beichler, fondateur et CEO de TOM. « La double médication et les effets secondaires indésirables qui nuisent à la réussite du traitement et entraînent même parfois l’apparition de nouvelles pathologies sont très répandus. »
Double médication et interactions médicamenteuses
Ainsi, d’après l’étude, environ un tiers des patients suivent inutilement un double traitement, qui peut entraîner des effets secondaires indésirables et une concentration toxique de principes actifs. Les cas les plus fréquents sont la prise en parallèle d’antidouleurs et d’antihypertenseurs, qui occasionne des maux de tête, une hypotonie et des lésions hépatiques et gastriques. « Et pour lutter contre ces symptômes, on prescrit d’autres médicaments », souligne Sven Beichler. « On entre ainsi dans un cercle vicieux duquel les personnes concernées ont du mal à sortir. »
Les interactions médicamenteuses sont elles aussi très répandues : d’après l’étude 34 % des personnes atteintes de maladies chroniques seraient concernées. Il s’agit généralement d’interactions modérées qui atténuent l’effet positif du traitement médicamenteux et entament donc la qualité de vie des malades. Les symptômes les plus fréquents sont observés au niveau du système cardiovasculaire et du système nerveux. « Plus ils apparaissent régulièrement, plus ils risqueront d’entraîner des dommages cardiaques et cérébraux à long terme », révèle Sven Beichler. « De nouvelles maladies chroniques apparaissent alors, qui doivent également être traitées par des médicaments. » Chez 2 % des patients, les interactions contre-indiquées sont même si prononcées qu’elles peuvent avoir des conséquences mortelles ou tout du moins entraîner une hospitalisation immédiate.
Répercussions financières pour la collectivité
Si l’on extrapole ces résultats à l’ensemble de la population, cela signifie que sur les 2,2 millions de personnes atteintes d’une maladie chronique, jusqu’à 1,5 million ne recevrait pas le meilleur traitement possible. Un phénomène qui retarde la guérison et qui, dans de nombreux cas, provoque même une aggravation de l’état de santé du malade, qui aura besoin de traitements supplémentaires en cabinet médical et à l’hôpital. « Il est pour nous inacceptable de rester dans une situation où le coût de la santé atteindrait inutilement des sommets en raison du mauvais suivi des personnes atteintes de maladies chroniques », estime Sven Beichler. Les coûts étant généralement couverts par l’assurance maladie, c’est donc la collectivité qui les supporte au final.
Pour Sven Beichler et son équipe dirigée par Redona Hafizi, également à la tête de l’étude, cette dernière confirme que la start-up créée en 2020 s’est lancée sur la bonne voie.
« L’utilisation de notre application fait passer l’observance du traitement de 60 % en moyenne à environ 80 % »,conclut Sven Beichler. TOM peut également contribuer à résoudre les problèmes de double médication et d’interactions observés dans l’étude : en collaboration avec la pharmacie TopPharm de Witikon, la société propose un contrôle de traitement anonyme via l’application. Outre les doubles traitements et interactions médicamenteuses, les indications sont également contrôlées, et des informations sont fournies sur la prise et d’éventuelles allergies.
1.Hafizi, R; Bauert, A. Prevalence of Drug-Drug interactions and Duplicate Therapy in Chronic Patients in Switzerland: A Real-World Data Study. Preprints, 2022
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Contact TOM Medications
Sven Beichler,CEO, Tom Medications sven.beichler@innovation6.ch
Contact médias :
Brigitte Kaps, Rent a PR pour TOM Medications Tél. : +41 (0) 79 289 20 42 mail@rentapr.ch
À propos d’Innovation 6 SA – TOM Medications
TOM Medications, produit de la société Innovation 6 AG implantée à Wermatswil (Zurich), a été lancé en juin 2020 et propose des solutions facilitant la gestion des traitements médicamenteux. Directeur : Sven Beichler. Plus d’informations sur www.tommedications.com