Enquête CFO Signals™ de Deloitte : la confiance des entreprises est en baisse au Canada, alors que l’inquiétude est en hausse...

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Enquête CFO Signals™ de Deloitte : la confiance des entreprises est en baisse au Canada, alors que l’inquiétude est en hausse au sujet de la performance des entreprises et de la zone euro

Communiqué

TORONTO, le 28 juin 2012. – L’inquiétude actuelle au sujet de l'économie mondiale et du risque que la crise financière de la zone euro puisse s'étendre aux banques nord-américaines ont ébranlé l'optimisme des directeurs financiers au cours du deuxième trimestre de 2012, particulièrement aux États-Unis. Bien que les attentes en matière de croissance des bénéfices continuent d'être positives et devancent les prévisions de croissance des ventes, de plus en plus de directeurs financiers croient que cette situation ne peut durer encore très longtemps, puisque plusieurs entreprises augmentent leurs prix pour tenter d'accroître les marges.

L'enquête trimestrielle de Deloitte CFO Signals™, qui illustre l'avis et les actions des directeurs financiers représentant des sociétés nord-américaines dont les produits annuels moyens sont supérieurs à cinq milliards de dollars, montre que seulement 39 % des directeurs financiers sont plus optimistes ce trimestre au sujet des perspectives pour leur propre entreprise (comparativement à 63 % pour le dernier trimestre), et que 29 % rapportent une hausse du pessimisme (une hausse par rapport au 15 % du dernier trimestre). La situation est encore plus sombre aux États-Unis, où des proportions égales de directeurs financiers sont plus optimistes et plus pessimistes. Par ailleurs, l’inquiétude croissante des directeurs financiers à l'égard des politiques intérieures et de l'Europe semblent amener les entreprises à se mettre à l'abri et à se concentrer davantage sur les enjeux propres à l'industrie et à l'entreprise.

« Depuis plusieurs trimestres maintenant, les entreprises sont à la recherche d'économies afin d'accroître les marges en raison du lent accroissement des ventes », indique Trevor Nakka, coleader du programme pour les chefs des finances de Deloitte Canada. « De nombreux directeurs financiers sont d'avis que cette dynamique s'est essoufflée ou qu'elle le fera durant la prochaine année. Ainsi, ils cherchent d'autres moyens d'accroître les bénéfices, y compris une hausse des prix. »

Les directeurs financiers canadiens sont quelque peu moins optimistes que leurs homologues des États-Unis dans leurs estimations de la croissance des ventes (5,9 % au Canada vs 6,7 % aux États-Unis) et considérablement moins optimistes lorsqu'il s'agit de prévisions sur la croissance des bénéfices (4,6 % vs 12,3 %). Pourtant, malgré le déclin du niveau d'optimisme chez les directeurs financiers canadiens (+ 42 points de pourcentage vs + 57 au dernier trimestre), ceux-ci demeurent beaucoup plus optimistes qu'ils l'étaient au quatrième trimestre de 2011, moment où l'optimisme se situait à seulement + 4. Les directeurs financiers canadiens sont aussi beaucoup moins préoccupés par le chômage que les directeurs financiers des États-Unis (seulement 16 % le citent comme étant une préoccupation principale vs 59 % aux États-Unis), et près des deux tiers indiquent que les politiques environnementales font partie de leurs trois principales inquiétudes.

 

« Même face aux défis en lien avec la croissance des bénéfices, les entreprises continuent à maintenir des attentes relativement élevées quant à l'embauche et aux dépenses en capital », explique Eddie Leschiutta, leader régional du programme pour les chefs des finances de Deloitte Canada. « Les entreprises semblent planifier des coupes en recherche et développement et en marketing, particulièrement dans le marketing de la vente en gros et du détail. »

De nombreuses entreprises ont réussi à assurer une meilleure rentabilité maintenant qu'avant la récession, en grande partie grâce à l'important accent mis sur l'amélioration des économies sur les coûts directs et indirects. De plus, environ 70 % des directeurs financiers rapportent des changements majeurs sur le plan de l'économie d'argent dans leur chaîne d'approvisionnement. En effet, plus de la moitié des directeurs financiers indiquent avoir diminué leur intérêt pour les entreprises et/ou clients à plus faibles marges, et environ 40 % ont eu recours à l'externalisation ou à la délocalisation comme tactiques de réduction des coûts. Toutefois, puisque les possibilités d'économie d'argent diminuent, un nombre croissant de directeurs financiers mentionnent que leur principal stress est lié à la hausse des inquiétudes relatives à l'exécution de stratégies et aux pressions en forte croissance quant au faible rendement de l'entreprise.

L'enquête CFO Signals de Deloitte révèle également les résultats suivants (les estimations sont des moyennes ajustées de manière à réduire l'effet des valeurs aberrantes) :

  • Lorsqu'on leur a demandé quel était le risque le plus inquiétant pour eux, près de la moitié des directeurs financiers ont cité la conjoncture économique, et environ les trois quarts ont précisément cité la conjoncture européenne. Environ 20 % ont mentionné des questions en lien avec les gouvernements et la réglementation.
  • Les directeurs financiers disent que les trois principaux défis que doit relever leur entreprise comprennent la hausse des produits issus des marchés existants (stable à 60 %), les talents (en hausse de 7 points pour atteindre 41 %) et la priorisation des investissements (stable à 32 %). Plus de la moitié des directeurs financiers canadiens sondés considèrent que la disponibilité des talents constitue un défi majeur, contrairement à seulement un peu plus du tiers des directeurs financiers états-uniens.
  • Les entreprises continuent de mettre l'accent sur les produits : 52 % des entreprises ont un objectif stratégique de croissance/maintien des produits (34 % pour les produits dans les marchés existants et 18 % dans les nouveaux marchés). L'accent mis sur les coûts indirects et directs est demeuré relativement stable à 12 % et 15 %, respectivement. Par ailleurs, l'accent sur l'efficacité des immobilisations corporelles s'est aussi maintenu à environ 10 %, tandis que celui mis sur le fonds de roulement a grimpé à 9 %.
  • À titre d'indication d'un possible changement quant à la manière dont les entreprises utilisent l'argent comptant, les directeurs financiers s'attendent à ce que les dividendes augmentent de 3,9 %, une hausse significative par rapport à la faible valeur de 2,2 % issue de l'enquête du dernier trimestre.
  • Avec leur propre argent, les directeurs financiers semblent prudents quant aux actions et obligations. Bien que les directeurs financiers possèdent ces instruments, ils indiquent une préférence quasi semblable pour l'argent comptant. De plus, environ 40 % mentionnent une préférence pour les valeurs plutôt que les obligations, 26 % préfèrent les obligations, et les autres sont indifférents. Approximativement 60 % des activités sur les valeurs concernent les obligations intérieures.

Pour télécharger un exemplaire de l’enquête, veuillez visiter le www.deloitte.com/us/pr/cfosignals2012Q2.

L’enquête CFO Signals de Deloitte a été réalisée pour le second trimestre de 2012. Plus de 77 % des 93 directeurs financiers sondés provenaient d’entreprises dont les produits annuels s’élèvent à plus d’un milliard de dollars, et les trois quarts d’entre eux travaillaient pour des sociétés cotées en bourse. Dix-neuf directeurs financiers canadiens ont participé, ce qui représente un peu moins de 21 % des participants.

Chaque enquête trimestrielle CFO Signals présente une analyse des opinions des directeurs financiers dans cinq domaines : leur profession, le service des finances de leur entreprise, leur entreprise, leur secteur et l’économie. Pour obtenir de plus amples informations au sujet des enquêtes CFO Signals Deloitte ou pour y participer, veuillez communiquer avec nous à canadiancfo@deloitte.ca.

À propos du programme pour les chefs des finances de Deloitte

Le programme pour les chefs des finances de Deloitte tire parti des vastes capacités de notre Cabinet dans l’optique de fournir aux directeurs financiers une perspective novatrice et tournée vers l’avenir qui les aidera à gérer les aspects complexes de leur fonction, à rehausser la contribution qu’ils apportent à leur organisation et à s’adapter aux réorientations stratégiques du marché. Pour obtenir de plus amples informations sur le programme pour les chefs des finances de Deloitte, veuillez nous écrire à canadiancfo@deloitte.ca ou visiter le site www.deloitte.com/us/cfocenter.

Utilisé dans le présent document, le terme « Deloitte » fait référence à Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées. Veuillez visiter le www.deloitte.com/ca/apropos pour obtenir une description détaillée de la structure juridique de Deloitte & Touche s.r.l. et de ses sociétés affiliées.

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