Les “armes” ciblant le talon d’Achille de ce cancer – à savoir le récepteur HER2 – étant de plus en plus nombreuses, il est logique de simplifier prudemment la chimiothérapie, laquelle est responsable de la plupart des effets secondaires du traitement. C’est l’objectif poursuivi par DECRESCENDO.
Je pense que l’étude DECRESCENDO peut changer la donne. Si notre hypothèse est correcte, nous réduirons considérablement l’incidence des effets secondaires potentiellement graves dus à la chimiothérapie, par exemple l’insuffisance cardiaque. Dans le même temps, les patients recevront un traitement dont l’efficacité répond aux normes actuelles, mais qui vise presque entièrement les faiblesses biologiques du cancer et évite ainsi une grande partie de la toxicité souvent associée aux agents chimiothérapeutiques.